Classe risque bois : se détermine par la norme NF EN 335-1 à 3 selon le niveau d'utilisation, d’exposition et d'attaque biologique. Il existe ainsi 5 classes d’emploi différentes conçues selon le degré d’endurance du bois face aux sollicitations extérieures. En effet, elles déterminent un degré de tenue, de résistance ou de durabilité.
La classe de risque 1 correspond à un bois sec sans aucun contact avec de l'humidité. Son taux d’humidité doit alors rester toujours inférieur à 20 % pour une bonne durabilité. Ces pièces de bois s’utilisent uniquement en menuiserie intérieure à l’abri de toute humidité.
La classe de risque 2 correspond à un bois sec en contact de manière occasionnelle avec de l’humidité. Son taux d’humidité peut être parfois supérieur à 20 %. Ce type d’environnement regroupe des éléments correctement ventilés du type poutres, solives ou charpentes par exemple.
La classe de risque 3 correspond à un bois en contact de façon fréquente avec de l’humidité. Son taux d’humidité peut être alors bien au delà de 20 %. Ces éléments de construction s’emploient pour des menuiseries extérieures comme les huisseries, les volets ou les bardages par exemple.
La classe de risque 4 correspond à un bois en contact de manière permanente avec de l’eau douce. On peut utiliser alors des essences exotiques ou tropicales naturellement imputrescibles. Il existe également des bois stabilisés par un traitement thermo chauffé ou autoclavé pour les protéger.
La classe de risque 5 correspond à un bois en contact de façon permanente avec de l’eau salée. On l’utilise alors pour les piliers, les pontons ou autres pièces en immersion. Il provient très souvent d’Amérique du sud comme le Itauba et Massaranduba pour une durabilité de plusieurs décennies.